Gardon

Gardon

Source : wikipedia

Nom latin : Rutilus rutilus.

Famille : Cyprinidés.

Taille : En moyenne de 15 à 20 centimètre (jusqu’à 45 cm pour certain spécimen).

Poids : En moyenne 200 grammes (jusqu’à 2 kilos pour certain spécimen).

Le gardon se trouve dans la plupart des eaux , excepté en Italie et en Espagne, c’est sans doute l’un des poissons les plus communs d’Europe.

Mais il n’est pas toujours facile de reconnaître un gardon notamment a cause de son hybridation fréquente avec le rotengle. Ce poisson, aux couleurs allongé recouvert de grosses écailles de couleurs plutôt claires, est une espèce grégaire qui forme parfois des bancs très importants et présente en plus, l’avantage d’avoir un régime omnivore qui fait de lui un adversaire qui pourra être attiré par tout type d’esches. La reproduction qui a lieu au printemps, donne lieu à la ponte simultanée de toutes les femelles d’un même groupe. La croissance du gardon est très lente, en effet il faut à ce poisson environ deux années pour atteindre une dizaine de centimètres.

A la pêche au coup, le gardon à toujours manifesté un intérêt particulier chez les pêcheurs, car ce poisson peut s’avéré plutôt difficile à séduire en raison de sa grande méfiance. La pêche du gardon demande de l’observation, et beaucoup de rigueur.

Les Postes et repérages pour la pêche du gardon

En général ce n’est pas spécialement difficile de trouver des gardons, qui reste les poissons les plus présents dans nos plans d’eaux. Ils se tiennent le plus souvent en banc, dans des zones ayant un faible courant et au relief plutôt plat. Certains postes seront plus peuplés que d’autres.

En rivière calme, vous prospecterez les fosses ainsi que l’aval des barrages. Lorsque la rivière a un courant relativement fort, vous pêcherez plutôt en aval des trous profonds. En étang, vous choisirez les plages riches en végétation à pente régulière ou, si possible, les arrivées d’eau. En canal, vous choisirez les postes proches des quais en pierre ou des bassins de manœuvre.

Le matériel pour la pêche du gardon

Un matériel au coup classique et tout simple suffira pour la pêche du gardon.

Cannes

La canne devra être aussi longue que ce que le coup sera profond. C’est pourquoi, si vous changez souvent de poste, un canne à emmanchements est idéale. En canal, une longueur de 5 mètres est en général bien adaptée. La canne, en fibre de carbone ou bien en kevlar, devra être légère et confortable car vous la tiendrez pendant toute votre partie de pêche. De façon à éviter les crampes, vous pourrez lui ajouter une poignée en liège d’un bon diamètre. Un scion plein en carbone donne un contrôle de la ligne satisfaisant ainsi qu’une meilleur sensibilité, il vous permettra aussi un sondage fidèle du coup. Vous pouvez aussi utiliser un scion à élastique intérieur qui accroît la sécurité, mais procure peut-être moins de plaisir.

Flotteurs

En rivière ou bien en eaux courantes, vous opterez pour un flotteur trapu et bien quillé. En eaux plus calmes, vous choisirez un flotteur effilé et très sensible.

Nylons

Une ligne de 8/100 est largement suffisante pour le gardon. Si vous pouvez utiliser un 10/100 dans le cas de courant fort, n’hésitez surtout pas à descendre légèrement en diamètre si les touches se font atteindre.

Plombs

Des plombs sphériques, cylindriques, cendrés, styls ou encore de gros plombs anglais, complétés par une olivette et, parfois, un petit plomb de touche devraient vous permettre de réaliser n’importe quel montage destiné au gardon.

Hameçons

En général les hameçons fins de fer, ont des tailles dépendant de celles des esches que vous utiliserez. Dans la plupart des cas, la taille varient entre les n°16 et 24, mais il peut parfois être nécessaire d’utiliser un hameçon n°12.

Le montage pour la pêche du gardon

La finesse est la principale caractéristique d’un montage destiné au gardon. En effet la sensibilité et la plus grande garantie de la réussite de votre partie de pêche.

Votre bannière ne doit jamais excéder la profondeur du coup, et vous déterminerez la longueur de votre ligne de manière à ce que l’hameçon arrive à la hauteur de votre main gauche quand vous remonterez le gardon.

La touche du gardon est très rapide, elle vous demandera un ferrage immédiat, la plombée devra avoir un poids adapté à l’ensemble de la ligne. L’appât doit descendre rapidement, vous pourrez monter une plombée massive composée d’une olivette et de quelques petits plombs. Lorsque les gardons se montrent difficiles, vous remonterez la plombée et la répartirez sur la moitié supérieur de la ligne. Une pêche facile vous permettra au contraire, de grouper les plombs vers la partie inférieur de la ligne et l’esche descendra plus rapidement. Vous pourrez rajouter un plomb un plomb de touche, à la jonction du corps de ligne et du bas de ligne, de façon à accroître la sensibilité du montage.

L’amorçage pour la pêche du gardon

Après avoir fait un amorçage de départ léger, constitué en général de trois ou quatre poignées des esches choisies, vous ferez un rappel, quatre à cinq fois par heure, afin de maintenir les gardons sur le coup.

En fonction de la nature du courant, vous lancerez plus ou moins en amont du coup, mais toujours au même endroit afin de concentrer la force attractive de l’amorce.

Bien souvent, la chapelure rousse constitue l’ingrédient de base de l’amorce, auquel vous ajouterez de la farine de mais , de la semoule, du coco belge, ou même du biscuit. L’adjonction d’esches végétales moulues à l’amorce, donne aussi de bons résultats. Le gardon à un petit faible pour les couleurs foncées et les goûts sucrés.

Les esche pour la pêche du gardon

Le gardon n’est en général pas difficile, son régime alimentaire omnivore vous permettra d’utiliser la quasi-totalité des esches végétales et animales, et même des pâtes synthétiques.

Parmi les esches végétales, si la mousse, le lin, le coriandre, le fenouil, le mais doux et autres graines ne laissent pas le gardon indifférent, ce petit poisson aime tout particulièrement le blé et le chènevis.

Il affectionne aussi les esches animales. Le ver de vase, que vous pouvez utiliser toute l’année, reste sa préférée, même si il mord à l’asticot et aux pinkies. Pour ce qui est de la fiente de pigeon, elle ne donne de bons résultats que lorsque les conditions sont bien spécifiques et doit être considérée avec prudence pour la préparation de l’amorce.